Comment débute la journée de la délégation belge ? Juliette Garain
J’ai eu aujourd’hui l’opportunité de participer à la réunion matinale de la délégation belge. Je parle d’opportunité, car ces réunions quotidiennes marquent le début de chaque journée des membres des délégations de chaque pays, et la plupart d’entre elles sont inaccessibles aux observateurs. En effet, la Belgique fait partie des rares pays à démontrer en pratique la valeur tant débattue de la transparence, en permettant à la société civile d’observer ces rencontres en comité restreint.
La délégation de cette semaine est composée majoritairement par l’équipe fédérale du service changement climatique et présidé par Peter Wittoeck. En effet, les COPs durent deux semaines et ne se ressemblent pas vraiment. La première semaine est l’occasion pour les négociateurs des Etats, souvent des hauts fonctionnaires, de travailler sur des questions plus techniques liées aux accords en cours. Cependant, ils n’ont pas toujours de mandat pour prendre des décisions politiques ; c’est davantage le rôle des chefs d’Etat ou de gouvernements et des ministres (généralement ministres de l’environnement ou des affaires étrangères).
Notre délégation se réunit donc tous les matins, pour un échange intensif avant de se rendre à la COP. En effet, entre 7h15 et 8 heures, ils disposent de trois quart d’heure pour préparer leur journée - entre deux bouchées de leur petit déjeuner. Cette réunion informelle est l’occasion pour eux de débriefer sur les événements de la veille, de faire le point sur les différentes négociations en cours et prises de positions des parties. Ils s’organisent également en fonction de l’agenda du jour à la COP ; chaque membre de la délégation a un sujet de spécialisation, qu’il traite durant la COP, et informe les autres de l’avancement passé et prévu. C’est l’occasion aussi de partager suggestions, idées de résolutions face à des blocages exitsants, d’échanger des informations et de tenter d’unifier la position belge sur certains paragraphes des accords en négociations. Ces échanges réguliers sont nécessaires, d’autant que leur autre réunion quotidienne, juste après ce meeting national, est la réunion de coordination au niveau européen.
La délégation de cette semaine est composée majoritairement par l’équipe fédérale du service changement climatique et présidé par Peter Wittoeck. En effet, les COPs durent deux semaines et ne se ressemblent pas vraiment. La première semaine est l’occasion pour les négociateurs des Etats, souvent des hauts fonctionnaires, de travailler sur des questions plus techniques liées aux accords en cours. Cependant, ils n’ont pas toujours de mandat pour prendre des décisions politiques ; c’est davantage le rôle des chefs d’Etat ou de gouvernements et des ministres (généralement ministres de l’environnement ou des affaires étrangères).
Notre délégation se réunit donc tous les matins, pour un échange intensif avant de se rendre à la COP. En effet, entre 7h15 et 8 heures, ils disposent de trois quart d’heure pour préparer leur journée - entre deux bouchées de leur petit déjeuner. Cette réunion informelle est l’occasion pour eux de débriefer sur les événements de la veille, de faire le point sur les différentes négociations en cours et prises de positions des parties. Ils s’organisent également en fonction de l’agenda du jour à la COP ; chaque membre de la délégation a un sujet de spécialisation, qu’il traite durant la COP, et informe les autres de l’avancement passé et prévu. C’est l’occasion aussi de partager suggestions, idées de résolutions face à des blocages exitsants, d’échanger des informations et de tenter d’unifier la position belge sur certains paragraphes des accords en négociations. Ces échanges réguliers sont nécessaires, d’autant que leur autre réunion quotidienne, juste après ce meeting national, est la réunion de coordination au niveau européen.