Jeudi 09/11, 14h. Nous sommes assis dans l’espace de travail de la Bonn-Zone lorsque tout à coup, nous entendons des chants provenant de la scène située à quelques dizaines de mètres sur la gauche. Ni une ni deux nous nous levons et accourons vers ces cris intrigants.
Il s’agit d’un groupe d’activistes qui œuvre pour les droits des indigènes à travers diverses revendications comme d’avoir des sièges aux Nations Unies, bien qu’ils en aient un aux Conférences des Parties. Une femme à la parole pendant qu’une autre invite les passants à se joindre à l’action. Comment ? Il faut simplement prendre une bande de ruban adhésif, écrire « Decolonise » et la placer sur ses lèvres. La colonisation est une source d’injustice sociale et de taux de suicides élevés chez les jeunes indigènes. Après, les volontaires rejoignent un cercle dans lequel un micro passe de mains en mains. Les participants ayant un ruban se taisent et laissent la parole aux différentes personnes indigènes qui peuvent revendiquer leurs droits en toute liberté. Laisser des groupes d’activistes à l’intérieur même des négociations est une bonne chose. Elle permet aux populations touchées par les divers changements climatiques d’exprimer leurs idées dans des événements normalement réservés aux acteurs gouvernementaux.