La ministre fédérale de l'Énergie, de l'Environnement et du Développement durable, Marie-Christine Marghem, a accepté de nous rencontrer aujourd’hui à la COP23 à Bonn. Nous avons eu le temps d’aborder plusieurs sujets tels que ses ambitions climatiques pour l’avenir de la Belgique. Nous avons aussi abordé la question du nucléaire pour 2025 et ses implications dans notre mix énergétique.
Dans cette interview, nous revenons sur les différentes politiques des pays européens en matière de réchauffement climatique. Les Pays-Bas ont, par exemple, annoncé à l’occasion de cette COP, qu’ils allaient diminuer leurs émissions de 55% d’ici à 2030. De son côté, le Président français Emanuel Macron s’est engagé à établir un prix sur le carbone s’élevant à 30€ la tonne pour mieux internaliser son coût à notre économie. Pour en savoir plus sur la situation de la Belgique, nous avons demandé à la ministre Marghem de nous parler de ses ambitions pour le climat.
Parallèlement, le pacte énergétique, rédigé en avril dernier par les ministres fédéraux et régionaux de l’Énergie, prévoit un accord interfédéral sur les questions énergétiques pour 2030 et 2050. Cette initiative prévoit une consommation énergétique plus efficace et le développement d’énergies renouvelables. Nous avons demandé à la ministre les objectifs concrets qu’elle souhaitait atteindre dans le cadre de ce pacte commun sur l’avenir énergétique de la Belgique.
Et enfin, le débat sur le nucléaire étant au cœur de l’actualité, nous avons demandé à la ministre si la Belgique serait capable de respecter la loi de 2003 qui prévoit une sortie du nucléaire en 2025 ? Si elle respecte ces objectifs, comment la Belgique pourra-t-elle garantir son indépendance énergétique vis-à-vis de ses pays voisins ?