Ce n’est une surprise pour personne, la Chine reste le plus grand pollueur mondial. Le pays éprouve des difficultés à réduire ses émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’à atteindre ses objectifs annuels de qualité de l’air. En décembre dernier, un pic de pollution exceptionnellement élevé obligea le gouvernement à temporairement annuler des vols ou fermer des bâtiments publics.
D’après une étude de la National Academy of Sciences, les Chinois vivants dans les grandes villes du nord, plus polluées, décèderaient 3 ans plus tôt que leurs homologues vivants dans le sud. L’impact de la pollution est réel et serait la cause principale du décès d’environ 1,6 millions de Chinois par an. Le gouvernement tente tant bien que mal de réduire cet impact de différentes manières. Cela reste pourtant compliqué, à tel point que la dernière mesure en date prévoit d’arrêter certains projets et de fermer les industries les plus polluantes de certaines villes du 15 novembre 2017 au 15 mars 2018. Cela suffira-t-il ? Il faudra attendre 2018 afin de répondre à cette question.