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 02/12/2018 | L’Arctique, c’est bien plus que les glaciers et les ours!
- Par Anya Coutinho, Benjamin Van Bocxlaer & Juliette Garain

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Chouette des neiges (Bubo scandiacus). Source: Secrets of the Snowy Owl: Habitat, Adaptations, and Other Facts

​​L’Arctique est un des premiers et des plus affectés endroits par le changement climatique(CC). Dans cet article en particulier, nous allons parler des peuples autochtones qui habitent en Arctique et qui ont tout un droit de participer dans la prise de décision dans les négociations climatiques. Pour comprendre mieux comment l’Arctique et ces peuples sont affectés, nous allons vous parler des impacts du CC sur l’environnement physique en Arctique, mais aussi sur son composant biologique. Même si il n’y en a pas beaucoup des organismes qui peuvent s’adapter à ses conditions tellement hostiles, ils jouent un rôle important pour le fonctionnement des écosystèmes arctiques bien que pour les peuplements autochtones qui en dépendent pour leur subsistance. Le facteur géopolitique sera aussi abordée car il joue un rôle très important dans le présent et dans le futur de l’Arctique. 
 
Peuples autochtones dans le cadre des négociations climatiques
 
En effet, une série d’organismes internationaux reconnaissent et incorporent les enjeux des peuples autochtones, y compris la Convention Cadre des Nations-Unies pour le Changement Climatique (CCNUCC). 
La CCNUCC et l’Accord de Paris notamment sont très importants pour les peuples autochtones. Les résidents de l’Arctique (dans ce cas particulier) sont parmi les plus concernés par les effets néfastes du changement climatique (CC).Quels effets ? Vous verrez par la suite. 

Lors de la COP23 à Bonn (Allemagne) en 2017, trois événements qui concernent de près ou de loin l’Arctique ont été organisés. Ceux-ci incitent les politiques à prendre des mesures d’atténuation par rapport au réchauffement climatique, en rappelant les constats scientifiques alarmistes relatant l’environnement en danger de l’Arctique. Malheureusement, ces mesures politiques environnementales adoptées pour l’Arctique sont soit inexistantes soit très peu médiatisées. Ce constat est plutôt interpellant au vu de tous les dangers face auxquels l’Arctique est confronté. 

A une de ces réunions, notamment « The Arctic and Small Island States : two regions inextricably linked through climate change », l’ex-président du Conseil Circumpolaire des Inuits, Aqqaluk Lynge a donné un discours, où il alarme les politiciens à propos des fortes menaces qui planent sur les peuplements des Inuits et ce à cause du CC et des développements géopolitiques associés. Il a rappelé que le climat plus chaud rendra l’Arctique plus accessible et plus attrayant pour les intérêts extérieurs géopolitiques.1 (Nous allons vous proposer quelques exemples sur ce sujet dans la dernière partie de cette article.) 
Un autre aspect important abordé dans son discours a été le fait que le CC  fait également partie de la lutte incessante des Inuits pour faire valoir leurs droits humains. De fait, les Inuits ainsi que les autres peuples autochtones ont contribué très peu au CC, mais ils sont parmi les premières victimes de ses conséquences. Monsieur Lynge a aussi souligné le fait que ces peuples n’ont toujours pas leur voix dans les négociations climatiques bien qu’ils ont droit à un consentement libre, préalable et éclairé concernant le développement qui affectera leur vie.

La Plateforme des Communautés Locales et des Peuples Indigènes a été créée dans le cadre de l’Accord de Paris en 2015 et vise à donner à ces peuples un rôle actif dans l'orientation du processus.1 Néanmoins, le processus n’a pas encore été finalisé et la plateforme attend son opérationnalisation.Celle-ci entre-temps sera abordée à la COP24, où sera également établi le facilitative working group qui par contre ne sera pas une partie prenante dans les négociations climatiques au titre de Convention. Seront aussi abordés les modalités pour le développement du plan de travail ou le workplan. Celles-ci sont nécessaires pour l’implémentation des fonctions de plateforme en vue de garantir la représentation équilibrée des communautés locales, des peuples autochtones et les Parties. 
Ceci dit, la participation des Inuits dans les négociations pour le climat semble être impérative. Les Inuits, ainsi que les autres peuples autochtones d’Arctique sont fortement dépendants de la biodiversité et des conditions environnementales pour leur subsistance qui, à leur tour, sont menacées et affectées par le CC. Comme l’a dit Monsieur Lynge, ces peuplements sont nés et vivent en Arctique, y passent toute l’année et sont confrontés aux défis actuels et à venir. Ils doivent être entendus par la communauté internationale et jouer un rôle dans les décisions pour le climat.
Comment le CC affecte les moyens de subsistance de ces peuplements et qu’est-ce qui se passe en Arctique ? Nous vous proposons un court aperçu.  
 
 
Le bien-être de l’Arctique est en danger!
 
Les impacts du changement climatique mondial touchent certaines zones du monde plus que d’autres et les plus fortes augmentations de température devraient se produire dans les régions polaires.2 L’Arctique est touché par le réchauffement climatique et voit ses caractéristiques modifiées. La glace de mer s'amincit, le pergélisol fond, la neige saisonnière est réduite, les glaciers se retirent rapidement, la faune se modifie et change de trajectoire, les saisons connaissent des modifications profondes.3

Le réchauffement en Arctique est plus marqué que dans le reste du monde en raison de l’amplification polaire. En effet, comme la température augmente, la glace va fondre (y compris la glace de mer). L’océan, davantage libre de glace, absorbe ainsi plus de chaleur, ce qui contribue à nouveau au réchauffement en créant un cercle vicieux. Cette amplification polaire a aussi un impact sur le sol gelé (permafrost) des régions riveraines du cercle polaire arctique. En effet, le réchauffement entraîne une période moins longue de gel de ce sol. A court terme, cela provoque une déstabilisation accrue des infrastructures construites. Ainsi, les maisons présentent de nombreuses fissures, l’état des routes se dégrade, etc. De plus, il y a un impact potentiel beaucoup plus inquiétant à long terme. En effet, sous ce permafrost, il y a une zone non-gelée fortement enrichie en gaz. On y retrouve notamment le méthane qui est une ressource énergétique convoitisée, mais qui représente aussi un risque. Or avec la fonte du permafrost, le méthane est en train de se libérer dans l’atmosphère. Ceci est interpellant quand on sait que le méthane (CH4) est un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant tout comme le dioxyde de carbone (CO2).3   

En ce qui concerne les écosystèmes en Arctique, ceux-ci sont fortement influencés par le couvert de la glace de mer qui, en se réduisant, provoque une hausse de la température de l’air dans les milieux terrestres. Ceci a un impact fort sur les organismes de ces milieux, aussi bien que sur la biodiversité marine. Ainsi, les renards et les loups sont privés d’accès aux îles éloignées à cause du retrait de la glace de mer, ce qui mène à de fortes différences entre les populations et par conséquent, à un déclin ou même une perte de diversité génétique de ces populations. Un autre exemple pourrait être les chouettes des neiges, qui se nourrissent des oiseaux marins en se perchant sur la banquise. Les changements de couvert de la glace de mer en hiver et de formation de polynies (des zones d'eaux ouvertes en permanence ou fréquemment entourées de glace de mer) qui affectent ses proies, pourraient être considérables pour l’alimentation des chouettes des neiges, dont la perturbation créerait de graves dérèglements au niveau des entiers chaînes alimentaires.4

Le changement climatique (CC) n’est évidemment qu’un seul facteur qui met en péril les écosystèmes arctiques. En effet, les effets cumulés des stress multiples comme par exemple la pollution sonore des bateaux, les activités d’exploration du gaz et pétrole, les perturbations causées par les activités humaines dans des zones vulnérables (parmi plusieurs facteurs) ont des impacts négatifs sur l’écologie arctique et sur la santé des peuples qui y habitent, aussi bien que sur leur intégrité culturelle et spirituelle.4

La dépendance des peuples autochtones vis-à-vis de la biodiversité en Arctique

Les peuples autochtones comme par exemple les Inuits, Saami, Dene, Aleut, Koryak, tout comme les résidents non-autochtones des zones côtières de l’Arctique font usage de l’environnement marin pour leur alimentation, mais aussi à des fins  économiques (à petite échelle). De plus, la biodiversité joue un rôle important pour ces peuplements en terme culturel.4
Comme des grands changements environnementaux ont actuellement lieu en Arctique4, il en résulte que les cultures et les moyens de subsistance des autochtones sont menacés. Effectivement, s’ils ont vu leur mode de vie changer depuis plusieurs décennies, par la sédentarisation et l’accès à des ressources alimentaires importées, ils restent attachés et en partie dépendants des activités de pêche et de chasse.5 Utilisés comme un complément de salaire et de vivre, la diminution de la chasse et de la pêche pourrait engendrer une insécurité alimentaire dans cette région.2
En effet, le changement climatique a des implications très graves pour les peuples autochtones en terme de sécurité alimentaire. Ces populations possèdent des connaissances ancestrales de leur environnement (par exemple : les déplacements et le comportement des oiseaux, mammifères et poissons) principalement pour leur subsistance. Ils sont régulièrement confrontés aux énormes défis des conditions environnementales très variables. Toutefois, leur adaptation et leur anticipation face à ces variations ont toujours été surprenantes. Néanmoins, le réchauffement actuel semble être un défi beaucoup plus alarmant. Ainsi, les déplacements brusques et massifs des organismes marins obligent les chasseurs à adapter leurs méthodes de chasse d’une façon radicale.4
Or, la hausse des températures impacte ces activités, notamment en matière de sécurité en général.4 À titre d’exemple, la glace de mer est devenue instable, rendant la chasse sur la banquise plus périlleuse et difficile, certaines routes ne sont plus empruntables et les moyens de locomotions changent.  De plus, en ce qui concerne la locomotion, la neige sur la glace est un des facteurs qui détermine les conditions appropriées de la glace pour les déplacements des résidents en Arctique. Ainsi, le couvert de neige réduit est capable d’empêcher l’accès des peuplements en Arctique aux zones de chasse et limiter leur déplacement de manière générale.3 
Les habitants s’adaptent, mais ces changements rendent leurs déplacements plus dangereux et plus longs, alors que les journées d’hiver sont fort courtes.3 Ces adaptations modifient également leur fonctionnement communautaire dont les habitants redoutent la disparition.
Ceux-ci sont quelques exemples d’une série de défis auxquels sont confrontés les résidents de l’Arctique. Si vous êtes intéressés d’en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le rapport Life Linked to Ice : a guide to sea-ice-associated biodiversity in this time of rapid change, produit par le groupe de travail Conservation of Arctic Flora and Fauna (CAFF).
 
L’Arctique : convoitée pour ses ressources naturelles de plus en plus accessibles
 
Si le réchauffement climatique impacte les modes de vie traditionnels, les politiciens et les chefs d'entreprise considèrent qu'un climat plus chaud offrirait de nouvelles possibilités, notamment au Groenland. Le tracé de nouvelles routes maritimes, rendu possible par la banquise de moins en moins présente, engendrerait un accès plus facile au pétrole, au gaz et aux minéraux.3 Or les projets de réouverture de certaines mines du Groenland augmenteront les émissions de CO2.5 Concernant l’exploitation des ressources naturelles, les pays riverains voient d’un très bon œil la fonte des glaces de cette région. Ainsi, en mai 2018, la Russie a présenté la première centrale nucléaire flottante au monde dans l’Arctique.Selon les autorités russes, celle-ci aura officiellement comme objectif d’alimenter des régions reculées. Dépourvue de moteur, cette centrale flottante sera remorquée à l’été 2019 jusqu’à un au portde Pevek dans l’Extrême-Orient russe à 350 km au nord du cercle arctique. Malgré que la population de ce port ne dépasse pas 5.000 habitants, la centrale couvre la consommation de 200.000 personnes mais surtout des plateformes pétrolières. Elle remplacera notamment une centrale nucléaire et une centrale de charbon obsolète. A côté de cela, la Russie a inauguré fin de l’année 2017 son gigantesque site gazier dans la péninsule de Yamal en Sibérie arctique. Ce projet dont le coût s’élève à 27 milliards de dollars est un des plus vastes et ambitieux au monde dans ce secteur. Il a mobilisé des dizaines de milliers d’ouvriers pour construire un port, un aéroport, une usine et des réservoirs malgré le froid extrême. L’acheminement du gaz sera d’autant plus facile pour les méthaniers brise-glace si la banquise est de moins en moins présente. D’autres projets de ce type sont encore prévus dans les toutes prochaines années. Il n’y a pas que la Russie qui serait intéressée, ainsi l’administration Trump, en janvier 2018, avait fait part de son intention d’ouvrir à partir de 2019 la quasi-totalité des eaux littorales des Etats-Unis à l’exploitation du pétrole et du gaz offshore, y compris en Alaska.7
 
 
 
1- Rapport de COP23 Official Side Event « The Arctic and Small Island States Two regions inextricably linked through climate change ». 2017. Bonn, Alemagne
 
2- Berkes, F. & Armitage, D. (2010). Co-management institutions, knowledge, and learning: Adapting to change in the Arctic. Études/Inuit/Studies, 34(1), 109–131
 
3- Nuttall, M. (2010). Anticipation, climate change, and movement in Greenland. Études/Inuit/Studies, 34(1), 21–37.
 
4- Eamer, J., Donaldson, G.M., Gaston, A.J., Kosobokova, K.N., Lárusson, K.F., Melnikov, I.A., Reist, J.D., Richardson, E., Staples, L., von Quillfeldt, C.H. (2013). Life Linked to Ice: A guide to sea-ice-associated biodiversity in this time of rapid change. CAFF Assessment Series, 10. Conservation of Arctic Flora and Fauna, Iceland. ISBN: 978-9935-431-25-7.
 
5-  Nichols, T., Berkes, F., Joly, D., Snow, N. et the community of Sachs Harbour (2010). Climate Change and Sea Ice: Local Observations from the Canadian Western Arctic, Arctic, Vol. 57, No. 1 (Mar., 2004), pp. 68-79
 
6- Buijs, C. (2010). Inuit perceptions of climate change in East Greenland. Études/Inuit/Studies, 34(1), 39–54.
 
7- Daniez, C. (2018). Pétrole, gaz, navigation... l'Arctique polarise les convoitises. L’express, publié le 27/01/2018

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