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Protéger nos océans revient-il à lutter contre le réchauffement climatique?

11/10/2017 - Par Justine Guiny
Recouvrant les trois quarts de la planète, les océans jouent un rôle majeur dans l’équilibre climatique. En tant que réservoirs de chaleur, puits de carbone et fournisseurs d’oxygène de premier plan, les océans sont les poumons de notre planète, indispensables à la survie de l’humanité.

Pourtant, l’océan est longtemps resté largement absent des discussions internationales sur le climat.

L’augmentation significative des émissions de gaz à effet de serre tels que le CO2 et le méthane, associée au manque d’action des décideurs publics, ont entraîné des dégâts considérables sur le milieu marin et la très riche biodiversité qui le compose, avec notamment une augmentation de l’acidité des océans de 30% depuis la révolution industrielle.
C’est en 2015, qu’est finalement intégrée dans l’accord de Paris signé lors de la COP21, une mention hautement attendue faisant référence aux interactions inextricables entre la protection des océans et la lutte contre le changement climatique.
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Nous revenons dans cet article sur ce thème incontournable qui sera très certainement abordé davantage dans le cadre des négociations de la COP23 à Bonn et fera l’objet d’une attention particulière de notre part.

Les océans, grands protagonistes du système climatique

A mesure que la recherche scientifique avance, la fonction de régulateur du climat des océans est de plus en plus incontestable.
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Puits carbone
Les océans absorbent en moyenne un tiers des émissions de carbone issues des activités humaines, avec un stockage de 30% (source Ocean Climate) de ces émissions au cours des dernières décennies, qui se fait majoritairement en eaux profondes.
Les océans offrent une capacité de stockage cinquante fois supérieure à celle de l’atmosphère. Si cette incroyable atténuation du réchauffement climatique de la part des océans est absolument indispensable, l’émission démesurée de gaz à effet de serre affecte leur santé et leur faculté d’absorption. En effet, cette haute concentration de dioxyde de carbone entraine un réchauffement de l’atmosphère ainsi qu’une désoxygénation et une acidification (diminution du PH) des eaux marines. Ces modifications thermochimiques des milieux océaniques entraînent des conséquences désastreuses sur la biodiversité marine, dont l’évolution est compromise.
 
Réservoir de chaleur
Les océans n’absorbent pas seulement les gaz à effet de serre (GES) mais ils ont également retenu jusqu’à 93% de l’excédent d’énergie (notamment solaire) dans l’atmosphère émise depuis les années 1950.
Néanmoins, la capacité d’adaptation des océans à notre mode de consommation démesuré des énergies fossiles est mise à rude épreuve. En conséquence du réchauffement de l’atmosphère, leurs eaux se réchauffent de manière significative, affectant leurs fonctions de régulation des températures et des précipitations, la composition des eaux et leur taux en oxygène, ainsi que le bon fonctionnement des écosystèmes marins. L’augmentation de la température de l’eau est également susceptible d’affecter la dynamique des courants océaniques, et de générer des conditions propices à l’apparition d’évènements climatiques extrêmes tels que les récentes tempêtes Irma, José ou encore Katia, formées début septembre dans l’Atlantique.  
 
Fournisseur d’oxygène
Les océans produisent la moitié de l’oxygène présent sur la planète ce qui en fait, au même titre que les forêts, de véritables poumons de l’humanité.
En effet, comme les plantes, le plancton végétal absorbe, au travers du processus de photosynthèse, de larges quantités de dioxyde de carbone à partir desquelles il produit l’oxygène que nous respirons.
L’accélération de la désoxygénation des eaux des océans est néanmoins préoccupante. Ce phénomène est en partie dû au réchauffement climatique puisque le réchauffement des eaux a entrainé une diminution de leur contenu en oxygène. Un phénomène aggravé par la difficile circulation de l’oxygène dans l’eau en raison de la différence de température entre les eaux en surface et les eaux profondes. L’eutrophisation (augmentation de la teneur en nutriments dans l‘eau) est aussi une cause de cette désoxygénation des océans mondiaux. L’intensification du modèle socio-économique des populations littorales et l’augmentation de la production de déchets et autres sources de pollution contribuent à expliquer ce second phénomène, symptôme d’une société globale dont les activités s’avèrent favoriser le réchauffement de notre planète. 
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Source indirecte d’eau douce
Avec 97% des ressources en eau de la planète, les océans sont d’importants fournisseurs en eau. S’ils ne sont bien évidemment pas une source directe d’eau douce, l’évaporation de leurs eaux dans l’atmosphère et leur transport dans les courants atmosphériques permettent une redistribution de ces ressources dans les terres sous des formes variées comme la neige ou la pluie.
Il est important de souligner que la dérégulation du climat provoquée par le réchauffement climatique affecte la régularité et l’équité de la répartition de ces ressources en eau douce, notamment avec l’augmentation d’épisodes de sécheresses et inondations qui affectent la distribution des courants d’eau partout dans le monde. 

Fragilisation de l’environnement marin par un réchauffement climatique d’origine anthropique

Nous l’avons vu, le rôle des océans est clé pour espérer gagner cette course contre la montre et atténuer le réchauffement climatique.

Pourtant, le rythme auquel nous brulons des énergies fossiles, polluons les milieux marins, extrayons les ressources naturelles des fonds marins et exploitons les zones côtières, font pression sur les fonctions de régulations des océans dont la santé est très sérieusement affectée, encourageant un réchauffement toujours plus rapide du climat.
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Nous l’avons vu, ces changements majeurs ont un impact considérable sur les échanges opérés entre les océans et l’atmosphère mais aussi sur l’environnement marins avec des écosystèmes marins fragilisés. Suivant le chemin de la sixième extinction planétaire de masse, 25% des mammifères et 42% des amphibiens sont menacés d’extinction. « C’est également le cas pour 31% des requins et raies [et] 33% des coraux constructeurs de récifs » (source: uicn.fr/liste-rouge-mondiale/),  notamment en raison de l’augmentation de maladies présentes dans les eaux marines et au déplacement d’espèces invasives liés au réchauffement des eaux et aux modifications de leurs caractéristiques chimiques et des courants marins. Ceci étant, la biodiversité marine demeure encore très peu connue à cause de la difficulté à étudier ce milieu vaste et complexe. Notre connaissance sur le nombre d’espèces éteintes en conséquence des activités anthropiques est donc limitée aux peu d’espèces que nous connaissons.

Parmi nos grandes préoccupations contemporaines, les barrières de coraux font l’objet d’une attention particulière qui sera très certainement portée dans le cadre des négociations internationales de la COP23.

Recouvrant seulement 1% de la surface des océans, les barrières de coraux abritent un quart de la biodiversité marine et fleurissent sur les littoraux de plus de 100 Etats. Le blanchissement et la détérioration de ces « hot spots » de biodiversité ont donc des effets néfastes sur les faunes et flores marines, affectant de facto les services écosystémiques qu’elles fournissent à l’homme. En effet, les barrières de coraux sont non seulement une grande source de nourriture et de tourisme pour l’homme, mais forment aussi une barrière contre l’érosion, les inondations et les évènements climatiques extrêmes fatals pour les populations littorales.
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Avec la fonte des glaces à l’œuvre à cause du réchauffement climatique, de nouvelles routes s’ouvrent en Arctique, permettant l‘ouverture d’un passage par le Nord-Ouest reliant plus rapidement l’Europe à l’Asie, en évitant un détour de milliers de kilomètres actuellement nécessaire via les canaux de Suez ou de Panama. L’exploitation pétrolière et gazière de cette nouvelle zone maritime accessible fait rêver beaucoup de grandes industries qui voient en ce réchauffement climatique une opportunité économique.
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Pourtant, les conséquences environnementales, humanitaires et économiques du réchauffement climatique sont extrêmement préoccupantes et l’exploitation minière et pétrolière de l’Arctique ne saurait qu’aggraver une situation déjà critique. Une intensification de ces activités porterait gravement atteinte à un écosystème fragile d’une part et encouragerait, d’autre part, l’augmentation de l’utilisation des énergies fossiles dont la combustion est la principale cause du réchauffement climatique. 

Quelles conséquences concrètes pour nous ? 

La montée du niveau de la mer, liée au phénomène de dilatation de l’eau de la mer et à la fonte des glaciers et calottes glaciaires, constitue un point d’inquiétude majeur pour les écosystèmes marins mais aussi pour les populations littorales et insulaires.

Bien que cette tendance varie en fonction des régions, on évalue cette élévation du niveau des océans à 20 centimètres (source: www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/syr/SYR_AR5_FINAL_full_fr.pdf) entre le XIXème et le XXème siècles avec une accélération du phénomène à prévoir, vers une élévation de 60 cm à 1 voire 2 mètres d’ici à la fin de ce siècle (source Ocean Climate), selon les régions dont la montée des eaux varie en fonction des différences de température de ces eaux.
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Ces projections partent notamment de l’observation du rythme de fonte des glaciers et calottes polaires subissant le réchauffement de manière deux fois plus importante que dans le reste du monde. 
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Cette récente montée exponentielle du niveau des mers dans l’histoire de l’humanité menacerait plusieurs centaines de millions de personnes, si on prend en compte toutes les surfaces littorales habitées de la planète. Parmi ces populations menacées, les populations insulaires sont en première ligne. La Papouasie-Nouvelle-Guinée a par exemple déjà commencé à élaborer des plans de relocalisation d’une tranche de sa population, répondant ainsi à un statut insolite de « réfugiés climatiques », dont la prise en charge n’est pas encore légalement reconnue et politiquement mise en œuvre. Pourtant, le nombre de ces populations dans le besoin ne saurait qu’augmenter dans les années à venir.

Les inondations et le recul du trait de côté liés à l’élévation du niveau des océans ne sont pas les seules conséquences du réchauffement climatique amenant à d’importants déplacements de populations. Les épisodes de sécheresses, d’inondations et les pertes de ressources hydriques en raison de la contamination des eaux souterraines par l’eau de mer sont aussi des facteurs migratoires. La République de Kiribati a par exemple déjà commencé à délocaliser sa culture de denrées alimentaires à Fidji, en raison de la salinisation de ses terres.
La menace de puissants ouragans, cyclones et tsunamis, exacerbée par le changement climatique, est aussi à l’origine de dommages humains et matériels dramatiques, dont le coût économique s’évalue bien souvent à plusieurs milliards d’euros.

Par ailleurs, la sécurité alimentaire des 3 milliards de personnes dépendant directement des ressources halieutiques, en particulier dans les pays du sud, est menacée. Le réchauffement climatique affecte la répartition et la reproduction des espèces marines, leur cycle de vie et leurs habitats, impactant sur la productivité des pêches et creusant les inégalités Nord-Sud, aussi beaucoup subies par les peuples indigènes.

En Arctique par exemple, la fonte des glaces a entraîné une diminution des stocks de cabillaud menaçant la survie des populations indigènes arctiques vivant de ce marché.
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La survie de l’humanité passe donc indéniablement par la protection des océans et la prévention du réchauffement climatique. Un discours sur lequel la communauté internationale semble progressivement s’accorder. 

Evolution des connaissances et prise de conscience de la communauté internationale 

La COP23 représenterait-elle un tournant pour les océans et une meilleure considération de leurs rôles dans la machine climatique ?

La question des océans fait cette année l’objet de plusieurs grands rendez-vous de la communauté internationale qui s’accorde sur l’urgence d’agir et la nécessité d’aborder la problématique de protection des océans de manière systémique afin de trouver ensemble des solutions durables aux menaces qui pèsent sur ces écosystèmes.
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Juin dernier a ainsi été l’opportunité pour les Nations Unies d’organiser une conférence à New-York sur la mise en œuvre de l’Objectif de développement durable 14 « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable », par la communauté internationale. Ce rendez-vous a été l’occasion de rappeler la place des océans dans les enjeux contemporains auxquels l’humanité fait face et de convaincre toutes les parties prenantes de prendre des engagements vers plus de coopération internationale en faveur de davantage d’actions et de recherches pour une préservation et gestion plus durable des océans.
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Par ailleurs, l’édition 2017 de la conférence Our Ocean, accueillie cette année à Malte, était l’occasion pour la communauté internationale de s’engager davantage dans la prévention du changement climatique en amont de la COP23 au travers 437 engagements pris au total en faveur de la protection des océans et de la promesse d’ajout de 2 554 234 km2 d’aires marines protégées partout dans le monde. Cet événement stratégique fait donc office de préliminaires intéressants aux négociations de Bonn.

Enfin, si la question des océans a son importance dans l’agenda politique international  de 2017, elle a fait un bond en particulier en  2014 lors de la création de la plateforme Océan & Climat. Celle-ci est née grâce au soutien de la Commission Océanographique Intergouvernementale de I’UNESCO et fédère plus de 70 organisations représentantes de la société civile et instituts de recherches. La création de cette plateforme est un exemple de la démocratisation progressive de ces questions complexes.
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En outre, de meilleures connaissances du rôle des océans dans cette immense machine climatique et de notre capacité à ralentir le réchauffement climatique en le protégeant mieux sont autant de clés à intégrer aux nombreux débats de la COP23  
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​Par Justine Guiny


Sources

  • https://oceanconference.un.org/fr/about
  • http://www.conservation.org/publications/Documents/CI_Five-Effects-of-Climate-Change-on-the-Ocean.pdf
  • http://www.un.org/sustainabledevelopment/blog/2017/06/feature-climate-change-and-the-worlds-oceans/
  • https://www.oceanfdn.org/resources/ocean-and-climate-change
  • https://marine-conservation.org/what-we-do/advocate/why-we-protect-our-oceans/
  • http://ocean-climate.org
  • http://www.riversimulator.org/Resources/ClimateDocs/CarbonDioxideExchangeBetweenAtmosphereOceanIncreaseOfAtmosphericCO2Revelle1957.pdf
  • https://www.surfrider.eu/missions-environnement-education/proteger-oceans-mers-pollution/ocean-et-climat/
  • https://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2010-2-page-437.htm
  • http://uicn.fr/liste-rouge-mondiale/
  • http://fr.unesco.org/themes/pr%C3%A9server-loc%C3%A9an
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