Les représentants des parties (présidents, ministres, etc.) sont arrivés à la COP25 lors de cette deuxième semaine. Ils ont pris la parole officiellement pour la première fois ces mardi 10 et mercredi 11 décembre au High-level Segment.
Lors de ces séances, chaque représentant dispose de trois minutes pour présenter les engagements, futurs financements et efforts dans la lutte contre le changement climatique de son pays. Cent nonante-six fois trois minutes de discours presque similaires et l’impression que toutes les parties font absolument tout ce qui est nécessaire pour sauver notre planète… Avec les résultats que l’on connaît. En plus, ces discours ne riment pas toujours avec les actes posés depuis le début de la COP25.
👩🏻💼 Petit récapitulatif de ce que nous avons retenu :
Les Etats insulaires rappellent l’urgence dans laquelle ils se trouvent déjà à ce jour et relancent leur appel à l’aide et aux financements nécessaires.➡️Le Brésil assure qu’il “est résolument engagé dans la lutte contre le changement climatique pour le bien de la planète entière”. Pourtant, ici, à la COP25, le Brésil bloque les négociations concernant les marchés de carbone (appelé Article 6 dans le jargon onusien), enjeu primordial pour la bonne exécution de l’Accord de Paris.
L’Egypte commence son discours en rappelant que “le monde souffre du changement climatique”. Mais, au coeur des négociations, elle exige de l’ensemble des Etats de l’African Group (coalition de plusieurs Etats) qu’aucune motion sur les droits humains et le genre ne passe dans les textes de négociations.
Le Bahreïn, pays insulaire du Moyen-Orient, a envoyé son ministre du pétrole…
La Belgique déclare que les “demandes des jeunes et de la société civile ont été entendues et intégrées” et fait appel à “être à la hauteur de ces demandes”. La veille, le pays a refusé de se joindre à la “High Ambition Coalition”, coalition d’Etats qui se veulent plus ambitieux, et la Belgique est descendue à la 35ème place du classement climatique international.
Les ONG ont également pu prendre la parole en fin de journée. Des discours qui se sont révélés beaucoup plus engagés et ambitieux.